Par votre reporter spécial, en indirect de l’Inde, pays des génies exauceurs de souhait, des danseuses lascives et des palais de porphyre et de jaspe – simples prolégomenes pour enflammer ton esprit et te faire rêver ami lecteur, car je te devine tout fiévreux et pâlot devant ton écran. Ne nie pas, toi-même tu sais!

 

Aujourd’hui pas de chi-chis, compte-rendu – presque – purement factuel: nous nous retrouvons devant Feu vert (encore…) pour rejoindre ensemble le théâtre de nos futurs exploits (encore…). Tout le monde n’est pas présent, Nico n’ayant pu faire le déplacement pour une raison qui m’est inconnue et Tiphaine nous rejoignant directement au gymnase. Et quand je dis gymnase il faut entendre un bâtiment moderne au design audacieux, pourvu d’un vaste parking attenant, de jolies tribunes aux fauteuils confortables et surtout, surtout, d’une salle qu’on croirait construite pour le badminton: les lignes blanches tranchent sur un sol vert amortissant et de fines rampes de lumiere douce fixées dans le sens longitudinal des terrains éclairent sans aveugler… Bref, le plus bel édifice dans lequel nous ayons tous eu, je crois, la possibilite d’évoluer!

 

Si tu y a cru ne serait-ce que l’espace d’un instant ami lecteur, c’est que tu as besoin de rêver, lâche ton boulot et pars tout de suite en Patagonie voir si Florent Pagny peut te chanter un truc! En lieu et place de ce mirage nous avons au contraire bien entendu eu droit a l’habituel carré de béton des années 80 en plein milieu de la ville – sans possibilité de se garer proprement, donc -, meublé de deux malheureux bancs, de lignes noires sur un sol vert foncé (comme quoi je n’avais qu’a moitié menti a propos du sol, la couleur y était), et surtout, d’une immense verriere latérale qui, a l’instar de Raph, a le pouvoir de faire disparaître les volants.

 

Apres un controle des cartes d’identites par Laurent, l’inflexible juge-arbitre, les premiers matchs sont lancés. Je ne reviendrai pas sur la composition verrouillée de l’equipe, sache seulement que notre capitaine serrurier est arrivé avec les feuilles de match déja remplies… Ma probité naturelle m’oblige pourtant a dire que les mixtes n’étaient pas attribués.

 

Eyguieres a apparemment tiré la boule noire synonyme de défaite car ils seront la premiere équipe a nous affronter. A priori cela doit bien se passer, assez tranquillement, mais peut-être perturbés par un ordre de match inhabituel (les deux doubles en premier) qui nous oblige ensuite a attendre puisque grosso modo tout le monde se trouve en récupération (WTF Laurent?), le résultat sera des plus serrés. Bref, sans fioritures, voici les résultats:

 

DH: victoire facile en 2 sets d’Antho et Adri, 1-0
DD: victoire facile en deux sets de Sylvie et Mathilde, 2-0
SH2: Greg envoie de la faute contre un adversaire qu’il battrait 9 fois sur 10… Au jourd’hui c’était la dixieme, 2-1
SD1: victoire facile de Mathilde, 3-1. A noter la blague improbable d’Anthony – désolé de te vendre mec! – que je te livre dans toute sa nudité: « ca serait rigolo que Mathilde épouse un mec qui s’appelle BONNOMANMOUSS »…
SD2: victoire facile de Laure, 4-1
SH1: victoire facile de moi-même, 5-1
Et la, c’est le drame… les mixtes, les deux seuls matchs non planifiés par Greg, nous verront encaisser deux défaites: Sylvie/Bibi et Loic/Céline mordent la poussiere, 5-3

 

D’un coup le doute s’installe, les idees les plus farfelues fusent, notre capitaine commence même a parler de laisser sa place pour la deuxieme rencontre… Heureusement nous prenons le temps de la réflexion en nous repaissant de ce que de délicates petites mains ont preparé (a part celles de Franck qui sont grosses et, j’en suis sur, tatouées). Pendant ce temps-la les petits jeunes ont incompréhensiblement décidé de devenir des écureuils et ne grignotent plus que des graines! Remarquons tout de même que votre pauvre serviteur fera l’objet de remarques désobligeantes d’une partie de la gente feminine qui déplore honteusement qu’il n’ait rien amené, remettant ainsi en cause un pacte établi des la premiere journée, le compte-rendu contre la pitance!

Apres cette collation, nous affrontons Vitrolles, une équipe a priori légerement plus forte qu’Eyguieres. Malheureusement pour eux il leur manque une fille, le score initial est donc de 1 / -1 et le double dames ne sera pas joué. Tiphaine transmet son maillot d’arbitre a Loic qui réapparait tout seyant dans ce petit haut vert pomme moulant. Profitons de l’occasion de remercier nos deux arbitres qui ont accepté de sacrifier une demi-journée pour que nous n’ayons pas de pénalité, thumbs up dudes! Je ne me souviens plus trop de l’ordre des matchs donc voila en vrac:

 

DH: Antho / Adri, 2 / -1
SH2: Magnanime, Greg, pressentant la débacle dans le camp adverse, leur permet de ne pas finir en négatif en s’inclinant face a un adversaire solide qui possede de bons reverse slices et smash droits, 2 / 0
SD1: Lepetit a gagné, 3 / 0 (et tu as en prime la solution de la blague d’Anthony, que demande le peuple?)
SD2: Gros gros match tres accroché dans les deuxieme et troisieme sets, dont Laure sort finalement victorieuse contre une adversaire faussement mal classée et tres méritante, 4- 0
SH1: Oam, 5-0
DM1: Sylvie / Adrian, 6-0
DM2: Anthony / Tiphaine, 7-0

 

Notre équipe boit ensuite un coup en l’honneur de notre capitaine qui entre dans sa quatrieme décennie et qui a ramené le champagne et des gateaux pour fêter ça – ou oublier, c’est selon. Nous repartons ensuite chacun dans nos pénates, avec le sentiment du devoir accompli et prêts a en découdre lors de la derniere journée!

 

Bibi